lundi 25 février 2013

Similitude de l’éléphant avec l’homme



Quelques unes des expériences du cycle de vie adulte d'un éléphant sont très similaires à celle d'un humain. Tous deux continuent à se reproduire jusqu'à une certaine période de la vie. Tout comme l’homme, l'éléphant connaît également des symptômes post-reproductifs. Dans le cas des femelles, elles éprouvent une longue phase de post-reproduction qui est semblable à la ménopause humaine.
L'intervalle entre les naissances est généralement compris entre deux ans et demi à quatre ans. Ceci est principalement dû à la très longue période de gestation de l'éléphante. De ce fait, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi une mère et sa famille deviennent tellement attachés au bébé éléphant qu’elle aura porté en gestation pendant 22 mois. Le jour de délivrance est un moment rempli de joie pour toute la famille.
 Il est très courant d’observer les membres de la famille se presser autour de la mère et de son nouveau-né pour les saluer avec des bruits joyeux, la tête et les oreilles hautes, les sécrétions des glandes temporales qui coulent sur les côtés de leurs visages, etc. En effet, cet événement ne peut être décrit que comme de la vraie joie et de la célébration : chaque éléphant partage l'excitation de la famille pour le nouveau-né qui vient d’arriver au monde.
L’éléphant adulte éprouve aussi les mêmes maladies adultes humaines qui sont attribuées à l'âge. L'éléphant peut souffrir de problèmes cardio-vasculaires, ainsi que d'arthrite liée à l'âge. En dépit de ces maladies liées à l'âge, l'éléphant peut naturellement vivre une longue vie s’il n'est pas abattu. Au cours de cette longue durée de vie, les troupeaux de femelles continueront à nourrir leurs petits, tandis que les troupeaux de mâles vont errer sur de grandes distances à la recherche de troupeaux de femelles. Ils continuent d'être actifs pour se reproduire jusqu'à environ 50 ans.
La durée de vie moyenne d'un éléphant est de 70 ans. Leur durée de vie est limitée par le fait qu’une fois que leur dernière dent s'use, il va surtout mourir de faim. Il est possible donc pour un éléphant de vivre 70 ans ou plus.

vendredi 22 février 2013

5 choses à savoir sur les éléphants



1. Le cerveau de l’éléphant pèse entre 4 et 6 kilos chez un mâle adulte. Il est logé dans un crâne qui pèse facilement 300 kilos. 

jeudi 21 février 2013

vie sociale de l'éléphant



Les troupeaux d’éléphants vivent selon une organisation sociale qui détermine rôle et place pour chaque membre. Leur société est matriarcale. Auparavant, on a pu recenser des troupeaux d’éléphants comptant prés de 100 membres. 

De nos jours, les groupes sont constitués d’environ 20 à 30 membres. L’éléphant a un caractère très sociable par nature. Il est très attaché à son troupeau d’origine. L’isolement forcé peut l’angoisser et le rend agressif, voire dépressif.
Dans les troupeaux, on retrouve les femelles et les éléphanteaux mâles n’ayant pas encore atteint leur maturité sexuelle. Un fois cela fait,  c'est-à-dire à partir de 10 ans, les éléphanteaux mâles quittent le groupe. Ils vivent seuls et s’allient à d’autres jeunes mâles au gré de leurs déplacements. Ces alliances sont souvent informelles et provisoires. 

De cette étape, les mâles gardent leur caractère indépendant et solitaire. Au contraire des mâles, les femelles gardent des rapports étroits au sein du troupeau tout au long de leur vie.

Au sein du groupe, les éléphanteaux se sentent en sécurité et passent le plus clair de leur temps à jouer. Ils se bousculent, testent leurs forces, dans la plus grande insouciance parfois jusqu’à 5 ans. La gestion des éléphanteaux incombe au troupeau qui veille collectivement sur eux. Chaque bébé est pris en compte par les autres membres du groupe. Ainsi, l’orphelin qui perd sa mère est adopté par une autre femelle du groupe.

Le cri de l’éléphant est le barrissement. Le pachyderme grogne également. La portée des infrasons des grognements peut être de 20 kms. C’est un moyen de communication au sein du groupe, mais aussi avec les autres troupeaux.

mercredi 20 février 2013

Parcs et survies des éléphants



Pour conserver sa nature sauvage, l’éléphant a besoin d’un vaste territoire pour couvrir ses besoins alimentaires et pouvoir survivre. Ils en ont également besoin pour leurs parcours. A cause de l’explosion démographique humaine qui empiète chaque jour un peu plus sur leur environnement naturel, ils sont menacés.

Quant l’homme les restreint à un petit territoire, ils détruisent rapidement l’écosystème en place. Par ailleurs, leur survie se fait quelquefois au détriment d’autres espèces de la faune. Quand cet espace ne satisfait plus leurs besoins alimentaires immenses, les éléphants ont tendance à envahir les champs et les propriétés humaines alentours. Le conflit entre animaux et hommes est perdu d’avance pour les éléphants.

Quand ils n’envahissent pas les terres des populations humaines, ils sont presque condamnés à mourir de faim ou de soif. En tous cas, leur survie devient problématique. C’est le cas lorsqu’on les a confinés dans des réserves trop petites. De ce fait, les parcs jouent un rôle important dans la préservation des populations d’éléphants. Ils jouent le rôle de sanctuaires dans lesquels ces animaux peuvent vivre à l’abri des prédations de l’homme. Un travail important est aussi fourni par les organismes internationaux de protection et de sauvegarde comme l’UICN et WWF.

En matière de réserve animalière, l’une des plus connues et des plus performantes au monde est celle du parc National Kruger. Ainsi, le modèle est si performant que  victime du succès de son programme de protection, les autorités du parc ont dû reprendre en Février 2008 les abattages contrôlés. Ceux-ci étaient pourtant arrêtés depuis 1994.


mardi 19 février 2013

SURVIE ET PROTECTION



La protection des éléphants est aujourd’hui une réalité. Leur extermination depuis les années 1930 a fait chuter leur nombre. Les éléphants d’Afrique étaient estimés à plus de 5 millions à cette date. Les estimations les plus optimistes parlent aujourd’hui de 500 000 éléphants au plus. Quant aux éléphants d’Asie, il n’en reste plus que 40 000. En 1900, leur nombre s’estimait à plus de 100 000. 
Comment en est t’on arrivé là en sachant que le seul prédateur naturel de l’éléphant est le lion en Afrique et le tigre en Asie, surtout si l’on sait que ceux-ci s’attaquent plutôt aux éléphanteaux. Exceptionnellement, un groupe de fauves peut s’en prendre à un jeune adulte.
 En réalité, et comme souvent hélas, l’homme est le principal responsable de cet état de fait. La chasse à l’éléphant a été très pratiquée dans les années 30 et 40, en premier lieu pour utiliser l’ivoire de leurs défenses. Le commerce d’ivoire a été intense pendant des décennies. Pour entretenir ce business, un braconnage massif a eu lieu surtout en Afrique pendant de longues années. L’ampleur des massacres a fini par émouvoir et scandaliser tous les amis de la nature. Il en est né la convention de Washington interdisant le commerce d’ivoire de défenses d’éléphants en 1989.  
D’autres contraintes humaines ont également contribué à décimer les populations d’éléphants. C’est le cas de la déforestation et des réductions de l’habitat naturel des animaux. Dans certains pays d’Asie, les forêts naturelles ont rétrécies de plus de 60%. En manque d’espace vital pour survivre à l’état sauvage, les éléphants ont commencé à disparaitre. Seuls les éléments domestiqués ont pu survivre durablement à cette situation. Pourtant, leur situation n’est pas plus enviable, car il s’agit de véritables bêtes de somme. Souvent victimes de mauvais traitement, ils sont beaucoup utilisés dans les exploitations forestières pour transporter le bois coupé.
Les conflits d’intérêt entre l’homme et l’animal sont de plus en plus liés à la vie dans leur habitat commun. Par exemple en Asie, des personnes tuent des éléphants et des éléphants tuent des hommes. En Inde par exemple, on compte prés de 300 victimes d’éléphants sauvages chaque année. A cause de la déforestation, les ressources en végétation des habitats se réduisent. Dans leur quête de nourriture, les éléphants contribuent à détruire le peu qui reste, voire les cultures vivrières des populations humaines. En réaction, les populations s’en prennent aux grands pachydermes : ils sont héla abattus. Par la suite, le reste de la troupe tend à développer un comportement agressif vis-à-vis de l’homme à la moindre occasion.
C’est désormais une espèce protégée, vivant dans certains sanctuaires comme c’est le cas au Park Kruger en Afrique du Sud. La chasse et l’abattage sont strictement encadrés, souvent pour des besoins de préservation des écosystèmes. En effet, dans certaines régions, les programmes de protection ont si bien réussis qu’on assiste à un surpeuplement.

lundi 18 février 2013

MUSTH



Le musth est un phénomène biologique propre à l’éléphant. Le mot, qui vient du persan, est utilisé en Inde pour caractériser le comportement de l’éléphant mâle durant la période de reproduction.
Le phénomène est déclenché par la glande temporale des éléphants mâles. La glande située entre l’œil et l’oreille libère des secrétions noirâtres faites de frontaline. Le musth entraine chez un éléphant un intense état d’excitation. On a pu mesurer une augmentation du taux de testostérone, jusqu’à plus de 50 fois qu’en période normale.
Il se produit périodiquement, soit une à deux fois dans l’année. La durée et l’intensité du musth est lié à l’âge de l’animal. Si pour les jeunes males, le musth ne dure que quelques jours, il peut aller jusqu’à quatre mois pour les grands males. C’est donc un révélateur du statut social de l’animal au sein du territoire et de la communauté.
Les animaux deviennent très agités. Certains sont agressifs et se livrent parfois à de rudes combats. Ainsi, c’est également l’occasion d’établir une hiérarchie entre les males.
Le phénomène est plus documenté chez l’éléphant d’Asie, notamment avec les animaux vivant en captivité. En période de musth, il est difficile de les contrôler et il n’est pas rare que des animaux domestiqués attaquent et tuent leur maitre dans des accès de violence inouïe. Pour éviter les incidents, il est d’usage de les maintenir solidement attachés tout au long du musth. Ils ne travaillent pas durant toute cette période et font l’objet d’une surveillance attentive.